Omelette japonaise roulée sucrée (Tamagoyaki) – Atsuyaki Tamago
Table des matières
Omelette japonaise roulée sucrée (Tamagoyaki) – Version Atsuyaki Tamago
Découvrez comment préparer une délicieuse omelette japonaise roulée sucrée (dans sa version Atsuyaki Tamago) avec des couches d’œuf assaisonnées de dashi (bouillon japonais traditionnel), de sauce soja et de sucre.
Parfait pour le petit-déjeuner, un bento ou une collation ! La version que nous allons voir aujourd’hui est une version plus douce et plus sucrée, idéale pour ceux qui apprécient une touche de douceur dans leurs plats.
Cette recette traditionnelle japonaise allie la texture moelleuse de l’omelette à un goût subtilement sucré, créant ainsi un équilibre parfait entre saveurs et textures. Cette version est un peu plus délicate à réaliser que les autres variations de tamagoyaki en raison de sa consistance plus liquide.
Donc si c’est votre première omelette japonaise, je vous conseille d’essayer d’abord la version classique en cliquant ici, car elle a une texture plus adaptée aux débutant.
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Le tamagoyaki : une omelette japonaise aux multiples facettes
Origines et histoire
Dans les ruelles animées de Tokyo ou les paisibles maisons de Kyoto, une odeur alléchante s’échappe souvent des cuisines : celle du tamagoyaki.
Cette omelette roulée, emblématique de la gastronomie nippone, incarne la finesse et la précision culinaire japonaise. Son nom, composé de « tamago » (œuf) et « yaki » (grillé), évoque sa préparation particulière : des couches d’œufs battus, cuites successivement et roulées pour former un bloc rectangulaire doré.
L’histoire du tamagoyaki remonte à l’ère Edo (1603-1868), période faste pour les innovations culinaires au Japon. À cette époque, les chefs des maisons nobles cherchaient constamment à impressionner leurs maîtres avec des plats raffinés. L’omelette roulée est née de cette quête de perfection, alliant la simplicité des ingrédients à une technique de cuisson élaborée.
Évolution et popularisation
Au fil des siècles, le tamagoyaki s’est démocratisé, passant des tables aristocratiques aux foyers ordinaires. Il est devenu un élément incontournable des bentos, ces boîtes-repas que les Japonais emportent au travail ou à l’école. Sa polyvalence en fait un mets apprécié à toute heure : au petit-déjeuner, en accompagnement du déjeuner, ou même comme garniture de sushi.
Technique de préparation
La préparation du tamagoyaki requiert patience et dextérité. Les chefs utilisent une poêle rectangulaire spéciale appelée « makiyakinabe », bien que les cuisiniers amateurs puissent se contenter d’une poêle classique. Le secret réside dans la cuisson progressive : chaque fine couche d’œuf est cuite séparément, puis roulée sur elle-même avant l’ajout de la suivante. Ce processus se répète jusqu’à épuisement de la préparation, créant ainsi un rouleau aux multiples strates.
La recette de base du tamagoyaki comprend des œufs battus, assaisonnés de sauce soja, de mirin (vin de riz doux) et parfois de sucre. Cependant, comme toute recette traditionnelle, elle connaît de nombreuses variations régionales et familiales. Certains y ajoutent du dashi (bouillon japonais) pour plus de saveur, d’autres incorporent des légumes finement hachés ou même du poisson.
Les variantes du tamagoyaki
Tamagoyaki de base (玉子焼き)
Cette version de tamagoyaki est la version de base de cette célèbre omelette japonaise roulée. Sa préparation ne nécessite que quelques ingrédients essentiels : des œufs, un peu de sucre, de la sauce soja et parfois du mirin (saké de cuisine doux). Cette recette épurée met en valeur la saveur naturelle des œufs, rehaussée par un équilibre subtil entre le salé et le sucré.
La technique de cuisson consiste à verser de fines couches d’œufs battus dans une poêle rectangulaire spéciale appelée tamagoyaki-ki, puis à les rouler délicatement pour former plusieurs strates. Le résultat est une omelette dense et moelleuse, présentant une jolie couleur dorée uniforme.
Sa forme rectangulaire caractéristique permet de la couper facilement en tranches, idéales pour garnir les bentos ou comme accompagnement dans divers plats.
Cette version est appréciée pour sa polyvalence. Il peut être dégusté chaud ou froid, au petit-déjeuner, en entrée, ou comme garniture dans les sushis. Sa texture tendre et son goût délicat en font un favori des enfants comme des adultes, ce qui explique sa présence fréquente dans les repas familiaux et les lunchboxes scolaires au Japon.
Cette version très simple est votre porte d’entrée vers l’univers succulent des tamagoyaki.
Retrouvez la recette du tamagoyaki de base en cliquant sur l’image ci-dessous ⤵️
Dashimaki Tamago (出汁巻き玉子)
Le dashimaki tamago est la version umami du tamagoyaki classique. Son secret ? L’ajout de dashi, ce bouillon japonais riche en saveurs, dans la préparation des œufs. Cette addition lui confère une texture plus moelleuse et une saveur plus complexe, rappelant les profondeurs océaniques grâce aux algues kombu et aux flocons de bonite séchée utilisés dans le dashi.
Originaire de la région du Kansai, le dashimaki tamago est particulièrement apprécié à Kyoto et Osaka. Sa préparation demande une attention particulière : le ratio entre œufs et dashi doit être parfaitement équilibré pour obtenir la consistance idéale, ni trop ferme ni trop liquide.
Une fois cuit, le dashimaki tamago présente souvent une couleur plus claire que le tamagoyaki classique, due à la dilution des œufs par le bouillon.
Edomae-style tamago (江戸前玉子焼き)
L’Edomae-style tamago : un joyau culinaire de Tokyo
Au cœur de la gastronomie tokyoïte, le Edomae-style tamago se démarque comme une véritable prouesse culinaire.
Cette omelette japonaise, servie dans les établissements de sushi les plus prestigieux de la capitale, surprend par son apparence évoquant un gâteau moelleux.
Sa consistance unique, à la fois élastique et aérienne, est le fruit d’une recette ingénieuse combinant œufs, pâte de crevettes et igname râpée.
Cette préparation s’inscrit dans la tradition Edomae, un style culinaire né dans l’ancien Tokyo il y a plus de deux siècles.
L’art Edomae, initialement conçu pour préserver la fraîcheur des produits de la mer, s’est transformé en une philosophie culinaire prônant l’excellence des ingrédients et la maîtrise des techniques.
Le tamago Edomae incarne parfaitement cette quête de perfection, offrant une expérience gustative qui transcende la simple omelette.
Chaque bouchée de ce mets délicat témoigne du savoir-faire des chefs japonais et de leur capacité à sublimer des ingrédients simples en une création culinaire exceptionnelle.
Atsuyaki Tamago (厚焼き玉子)
L’atsuyaki tamago, littéralement « œuf grillé épais », est une variation substantielle du tamagoyaki classique. Cette version se distingue par ses couches plus épaisses et sa texture plus ferme. Originaire de la région du Kanto, qui englobe Tokyo, l’atsuyaki tamago est devenu un favori dans tout le Japon. C’est cette version que nous allons réaliser aujourd’hui.
Préparation
La préparation de l’atsuyaki tamago se démarque par l’utilisation d’une quantité plus importante de sucre et de mirin, ce qui lui confère son goût caractéristique. La sauce soja, utilisée en petite quantité, apporte une touche d’umami et une légère coloration. La clé réside dans l’épaisseur des couches : contrairement au tamagoyaki classique où les couches sont très fines, ici on verse une quantité plus importante d’œufs battus à chaque fois.
Cette technique de cuisson par couches épaisses confère à l’atsuyaki tamago sa texture caractéristique : ferme à l’extérieur, mais toujours moelleuse à l’intérieur. Le goût est un équilibre subtil entre le sucré et le salé, faisant de ce plat un mets apprécié à toute heure de la journée.
Utilisations et accompagnements
L’atsuyaki tamago est un plat polyvalent dans la cuisine japonaise. On le retrouve souvent dans les bentos, où sa texture ferme lui permet de bien se tenir. Il est également apprécié comme plat d’accompagnement dans un repas traditionnel japonais, servi aux côtés de riz blanc, de légumes marinés et d’une soupe miso.
Dans les restaurants de sushi, l’atsuyaki tamago est parfois utilisé comme garniture pour les nigiri, offrant une alternative sucrée aux poissons et fruits de mer.
Pour un accompagnement traditionnel, il est souvent servi avec du daikon râpé, dont la fraîcheur et la légère amertume contrastent agréablement avec la douceur de l’omelette.
Importance culturelle
Au-delà de ses qualités gustatives, l’atsuyaki tamago occupe une place importante dans la culture culinaire japonaise. Sa préparation est souvent considérée comme un test de compétence pour les chefs, car elle requiert une maîtrise précise de la température et du timing. Dans les restaurants traditionnels, la capacité d’un chef à préparer un atsuyaki tamago parfait est souvent vue comme un indicateur de son savoir-faire global.
Cette omelette épaisse est également appréciée pour sa valeur nutritionnelle. Riche en protéines grâce aux œufs, elle constitue une source d’énergie durable, ce qui explique sa popularité dans les bentos des écoliers et des travailleurs. Sa douceur en fait également un aliment apprécié des enfants, permettant aux parents d’introduire des protéines dans l’alimentation de leurs enfants de manière savoureuse.
Différences entre ces trois variantes de tamagoyaki
Voici les principales différences entre Dashimaki Tamago (出汁巻き玉子), Atsuyaki Tamago (厚焼き玉子) et Edomae-style tamago (江戸前玉子焼き) :
1. Dashimaki Tamago (出汁巻き玉子)
– Contient du dashi (bouillon japonais) dans la préparation des œufs.
– Texture plus moelleuse et juteuse grâce à l’ajout de dashi.
– Saveur umami plus prononcée.
– Plus couramment trouvé dans la région du Kansai.
– Après la cuisson, sa forme est souvent perfectionnée à l’aide d’un tapis à sushi.
2. Atsuyaki Tamago (厚焼き玉子)
– Signifie « œufs grillés épais ».
– Couches d’œufs plus épaisses que le dashimaki tamago.
– Version plus sucrée, avec l’ajout de sucre ou de mirin dans le dashi.
– Utilisation de sauce soja qui lui donne une apparence légèrement brunie.
– Pour certains, plus facile à réaliser que le tamagoyaki classique car nécessite moins de roulages.
– Plus couramment trouvé dans la région du Kanto.
3. Edomae-style tamago (江戸前玉子焼き)
– Version premium à base de pâte de crevettes et d’igname râpée
– Texture plus proche d’un gâteau que d’une omelette traditionnelle.
– Souvent servi comme dessert ou en-cas sucré.
Il est important de noter que ces variations peuvent parfois se chevaucher ou être appelées différemment selon les régions du Japon. Par exemple, dans la région de Tokyo, le dashimaki tamago est souvent simplement appelé tamagoyaki, tandis que dans la région du Kansai, il est considéré comme un plat distinct.
Chaque variante offre une expérience gustative unique, reflétant la diversité de la cuisine japonaise. Le dashimaki tamago est apprécié pour sa texture moelleuse et sa saveur umami, l’atsuyaki tamago pour son goût sucré et sa texture plus épaisse, et l’Edomae-style tamago pour sa douceur prononcée rappelant un dessert.
Comment préparer du Dashi sucré (Kanro Dashi) ?
Pour préparer du Dashi sucré, aussi appelé Kanro Dashi, voici les étapes à suivre :
1. Préparez d’abord un dashi classique :
Le dashi est un bouillon de base essentiel dans la cuisine japonaise. Pour le préparer de manière traditionnelle, je vous invite à suivre mon guide en cliquant ici.
– Faites infuser du kombu (algue) dans de l’eau froide pendant environ 30 minutes.
– Portez à ébullition, retirez le kombu, puis ajoutez des copeaux de bonite séchée (katsuobushi).
– Laissez infuser quelques minutes, puis filtrez.
Suivez mon guide ici pour préparer un vrai dashi traditionnel ⤵️
2. Pour transformer ce dashi en version sucrée (Kanro Dashi) :
– Ajoutez du sucre au dashi chaud. La quantité dépend de vos préférences, mais commencez avec environ 2-3 cuillères à soupe pour 500 ml de dashi.
– Ajoutez également une petite quantité de mirin (vin de riz doux), environ 1-2 cuillères à soupe.
– Faites chauffer doucement en remuant jusqu’à ce que le sucre soit complètement dissous.
3. Ajustez le goût :
– Goûtez et ajoutez plus de sucre ou de mirin si nécessaire pour obtenir le niveau de douceur souhaité.
– Vous pouvez aussi ajouter une pincée de sel pour équilibrer les saveurs.
Le Kanro Dashi est généralement plus sucré que le dashi traditionnel, mais il conserve toujours les saveurs umami caractéristiques du bouillon japonais. Cette version sucrée est souvent utilisée dans la préparation de plats comme le tamagoyaki sucré ou certains types de nimono (plats mijotés).
N’oubliez pas que les proportions peuvent varier selon les recettes et les préférences personnelles. N’hésitez pas à ajuster les quantités de sucre et de mirin pour obtenir le goût qui vous convient le mieux.
La préparation de tamagoyaki : généralités
Les étapes clés pour réussir la cuisson du tamagoyaki
Pour réussir la cuisson du tamagoyaki, il est crucial de suivre certaines étapes clés.
Une règle d’or essentielle avant de commencer : partez toujours du même point pour chacune des couches. Cette consigne est fondamentale pour obtenir des couches successives régulières, garantissant ainsi l’aspect et la texture en bouche du tamagoyaki traditionnel.
Pourquoi partir toujours du même point ?
Lorsque vous commencez à rouler votre tamagoyaki, il est impératif de le faire systématiquement à partir du même point, que ce soit du bas ou du haut de la poêle, selon ce qui vous est le plus confortable. Si vous commencez à rouler d’un côté puis changez de côté, vous risquez de créer des couches irrégulières. Ces irrégularités affecteront non seulement l’apparence de votre tamagoyaki, mais aussi sa texture en bouche, le rendant bien moins agréable à déguster.
La méthode pas à pas
1. Commencez par huiler la poêle : Assurez-vous que la poêle est bien huilée avant de verser la première couche d’œuf battu.
2. Versez et roulez la première couche : Versez une fine couche d’œuf battu dans la poêle. Une fois cuite, commencez à la rouler à partir du bas (ou du haut) de la poêle.
3. Huilez et repositionnez : Après avoir roulé la première couche, huilez à nouveau la poêle. Glissez délicatement le tamagoyaki roulé vers son point de départ initial.
4. Répétez l’opération : Continuez à verser une nouvelle couche d’œuf battu, laissez-la cuire, puis roulez-la en partant toujours du même point. Répétez ces étapes jusqu’à ce que vous ayez utilisé tout le mélange d’œufs.
L’importance de la constance
Il est crucial de maintenir cette constance dans le point de départ pour chaque nouvelle couche. Cela garantit que chaque nouvelle couche s’aligne parfaitement avec les précédentes, créant ainsi une structure homogène et régulière. Cette technique permet d’obtenir un tamagoyaki avec une apparence lisse et une texture uniforme, qui sont les caractéristiques d’un tamagoyaki bien préparé.
La préparation de l’atsuyaki tamago
Étape 1 : Préparation du dashi sucré
1. Préparez le dashi (bouillon japonais).
2. Mélangez le dashi avec du sucre, de la sauce soja et du sel.
3. Préparez ce dashi sucré à l’avance et conservez-le au réfrigérateur.
Étape 2 : Préparation du mélange d’œufs
1. Utilisez 1 cuillère à soupe de dashi sucré pour 1 gros œuf.
2. Mélangez délicatement les jaunes et les blancs d’œufs, sans trop les battre.
Étape 3 : Cuisson et roulage
1. Suivez les instructions détaillées de la recette pour la cuire.
2. Commencez à la rouler au fur et à mesure de la cuisson.
Étape 4 : Mise en forme
1. Enveloppez le tamagoyaki chaud dans un tapis à sushi en bambou.
2. Utilisez le tapis pour lui donner une forme appropriée.
Étape 5 : Découpe et dressage
1. Coupez le tamagoyaki en tranches épaisses.
2. Pour une poêle de 15 x 15 cm, coupez des tranches d’environ 2,5 cm d’épaisseur.
3. Ajustez l’épaisseur selon vos préférences.
La cuisson en image :
Que servir avec le Tamagoyaki ?
Le tamagoyaki est un plat polyvalent qui peut être servi de différentes façons. Voici quelques suggestions pour accompagner votre tamagoyaki :
1. Riz blanc : Le tamagoyaki se marie parfaitement avec un bol de riz blanc japonais, formant un repas simple mais délicieux.
2. Dans un bento : C’est un élément classique des boîtes à lunch japonaises, souvent accompagné d’autres petits plats.
3. Daikon râpé : Servir le tamagoyaki avec du daikon (radis blanc japonais) râpé est une combinaison traditionnelle.
4. Sauce soja : Une petite quantité de sauce soja peut être utilisée pour tremper le tamagoyaki et rehausser sa saveur.
5. Feuilles de shiso : Ces feuilles aromatiques peuvent apporter une touche de fraîcheur au plat.
6. En nigiri sushi : Le tamagoyaki est souvent utilisé comme garniture pour les sushis, notamment les nigiri.
7. Dans un chirashi sushi : On le retrouve fréquemment découpé en morceaux dans ce type de sushi servi en bol.
8. Au petit-déjeuner : Il peut être servi comme partie d’un petit-déjeuner japonais traditionnel, avec du riz, de la soupe miso et des légumes marinés.
9. Comme garniture : Coupé en fines tranches, il peut servir de garniture pour diverses salades ou plats froids.
Le tamagoyaki est apprécié aussi bien chaud que froid ou à température ambiante, ce qui le rend très pratique pour diverses occasions de repas.
Les poêles à tamagoyaki (Makiyakinabe)
Les poêles à tamagoyaki sont des ustensiles de cuisine spécialisés dans la préparation d’omelettes roulées japonaises (tamagoyaki). Voici ce qu’il faut savoir sur ces poêles :
Forme et taille :
– Les poêles à tamagoyaki sont généralement rectangulaires ou carrées.
– Elles existent en différentes tailles, les plus petites (environ 9-10 cm de large) convenant aux omelettes à 1 œuf et les plus grandes (14-15 cm de large) aux omelettes à 2 ou 3 œufs.
Matériaux :
– Les matériaux les plus courants sont le cuivre, le fer, l’aluminium et les poêles à revêtement antiadhésif.
– Les poêles en cuivre sont privilégiées par les chefs professionnels en raison de leur excellente conductivité thermique et de leur capacité à contrôler la température.
– Les poêles en fonte nécessitent plus d’entretien, mais elles peuvent durer des années et permettent une répartition uniforme de la chaleur.
– Les poêles antiadhésives sont plus faciles à utiliser, surtout pour les débutants.
Caractéristiques :
– Certaines poêles ont des côtés inclinés pour faciliter le démoulage.
– Les poignées en bois sont courantes pour isoler la chaleur et permettre une manipulation sûre.
– Certaines poêles sont compatibles avec différentes sources de chaleur, y compris les cuisinières à gaz et à induction.
À prendre en considération :
– Les poêles en cuivre sont souvent plus chères mais offrent un meilleur contrôle de la chaleur.
– Les poêles antiadhésives sont plus faciles à nettoyer et à utiliser, mais ne durent pas aussi longtemps que les poêles en métal.
– Les poêles en fonte nécessitent un assaisonnement et un entretien adéquat, mais peuvent être très durables.
Utilisation :
– Bien qu’elles soient principalement conçues pour les tamagoyaki, ces poêles peuvent être utilisées pour d’autres plats tels que le pain perdu, les okonomiyaki carrés ou les crêpes rectangulaires.
Variations régionales :
– Les poêles carrées sont plus courantes dans la région du Kanto (est) du Japon, tandis que les poêles rectangulaires sont préférées dans la région du Kansai (ouest).
Lorsque vous choisissez une poêle à tamagoyaki, tenez compte de votre expérience culinaire, de la fréquence d’utilisation, de votre budget et de la compatibilité avec la cuisinière. Une bonne poêle à tamagoyaki permet d’obtenir plus facilement la structure en couches et en rouleaux caractéristique de ce plat.
Les différents matériaux
poêle tamagoyaki antiadhésive
– Facilité d’utilisation : L’omelette ne colle pas, idéal pour les débutants
– Nettoyage aisé : Se nettoie rapidement et facilement
– Légèreté : Facile à manipuler et à retourner l’omelette
– Prix abordable : Généralement moins chère que les autres options
– Pas besoin de culottage : Prête à l’emploi dès l’achat
poêle tamagoyaki en cuivre
– Excellente conductivité thermique : Chauffe rapidement et uniformément
– Contrôle précis de la température : Idéal pour une cuisson parfaite
– Durable : Avec un bon entretien, peut durer très longtemps
– Esthétique : Apparence élégante et professionnelle
– Naturellement antiadhésive : Avec un bon culottage
poêle tamagoyaki en acier au carbone
– Excellente rétention de chaleur : Maintient une température constante
– Développe une patine naturelle : Devient de plus en plus antiadhésive avec l’usage
– Durable : Peut durer toute une vie avec un bon entretien
– Polyvalente : Peut être utilisée sur tous types de feux, y compris induction
– Prix intermédiaire : Bon rapport qualité-prix
poêle tamagoyaki en fonte
– Rétention de chaleur exceptionnelle : Idéale pour une cuisson uniforme
– Très durable : Peut se transmettre de génération en génération
– Développe une patine naturelle : Devient antiadhésive avec le temps et l’usage
– Polyvalente : Utilisable sur tous types de feux et au four
– Apport en fer : Peut contribuer à l’apport en fer alimentaire
Les poêles à tamagoyaki en aluminium
Les poêles à tamagoyaki en aluminium présentent plusieurs avantages :
– Excellente conductivité thermique : L’aluminium chauffe rapidement et uniformément, ce qui est idéal pour la cuisson des omelettes japonaises.
– Légèreté : Ces poêles sont faciles à manipuler, ce qui facilite le processus de roulage du tamagoyaki.
– Revêtement antiadhésif : Souvent équipées d’un revêtement antiadhésif, ces poêles permettent de retirer facilement l’omelette sans risque de l’abîmer.
– Polyvalence : Certains modèles sont compatibles avec tous types de feux, y compris l’induction.
– Prix abordable : Les poêles en aluminium sont généralement moins chères que celles en cuivre ou en fonte.
– Facilité d’entretien : Bien que non recommandé pour le lave-vaisselle, le nettoyage à la main est généralement simple grâce au revêtement antiadhésif.
Il est important de noter que certaines poêles en aluminium peuvent être équipées d’un manche ergonomique avec un toucher soft touch pour un meilleur confort d’utilisation.
Cependant, il faut être attentif à la qualité du revêtement antiadhésif. Certains fabricants proposent des revêtements sans PFOA, ce qui peut être un critère de choix pour les consommateurs soucieux de leur santé.
Chaque matériau a ses propres avantages, et le choix dépendra de vos préférences personnelles, de votre niveau d’expérience en cuisine et de vos habitudes d’entretien.
Le mot de la fin
L’atsuyaki tamago illustre parfaitement la philosophie culinaire japonaise qui consiste à créer des plats complexes à partir d’ingrédients simples. Avec seulement quelques éléments de base – œufs, sucre, mirin et sauce soja – les chefs japonais ont créé un mets qui se distingue par sa texture, son goût et son apparence.
Ce plat représente bien plus qu’une simple variante du tamagoyaki. C’est une préparation qui incarne la créativité et la précision de la cuisine japonaise, transformant des ingrédients quotidiens en une préparation raffinée et polyvalente. Que ce soit comme élément d’un bento, garniture de sushi ou plat d’accompagnement, l’atsuyaki tamago continue de séduire les palais au Japon et au-delà, témoignant de la richesse et de la diversité de la gastronomie nippone.
La liste de courses
(À venir)
La recette
Recette complète d’Atsuyaki Tamago avec Kanro Dashi
Ingrédients
Ingrédients pour le du Kanro Dashi (Dashi sucré)
- 295 ml de dashi bouillon japonais
- 100 g de sucre
- 1,5 c. à café de sauce soja
- 1 c. à café de sel
Ingrédients pour l'Atsuyaki Tamago
- 4 œufs
- 4 c. à soupe de Kanro Dashi préparé
- 1 c. à soupe de mirin
- 1 c. à café de sauce soja
- 1 pincée de sel
- Huile végétale pour la cuisson
Instructions
Préparation du Kanro Dashi (Dashi sucré) - environ 415 ml
- Dans une petite casserole, versez le dashi et ajoutez le sucre. Mélangez bien.
- Incorporez la sauce soja et le sel. Remuez pour combiner tous les ingrédients.
- Portez le mélange à feu moyen. Remuez constamment jusqu'à dissolution complète du sucre, environ 3-5 minutes.
- Retirez la casserole du feu dès que le sucre est dissous. Ne laissez pas bouillir.
- Transvasez immédiatement le liquide dans un bocal en verre propre.
- Laissez refroidir à température ambiante sans couvrir.
- Une fois complètement refroidi, fermez hermétiquement le bocal.
- Conservation : Jusqu'à une semaine au réfrigérateur ou plusieurs mois au congélateur en portions individuelles.
Préparation de l'Atsuyaki Tamago
- Dans un bol, battez les œufs légèrement.
- Ajoutez 60 ml de Kanro Dashi préparé, le mirin, la sauce soja et le sel. Mélangez bien.
- Filtrez le mélange à travers un tamis fin pour obtenir une texture lisse.
Cuisson
- Chauffez une poêle rectangulaire à tamagoyaki (ou une poêle classique) à feu moyen. Huilez légèrement la surface.
- Versez une fine couche de mélange d'œufs et laissez cuire jusqu'à ce que le dessus soit presque cuit mais encore légèrement humide.
- À l'aide de baguettes ou d'une spatule, roulez l'omelette d'un côté à l'autre de la poêle.
- Poussez l'omelette roulée vers son côté initial, huilez à nouveau la surface libre et versez une autre couche de mélange.
- Répétez le processus jusqu'à épuisement du mélange d'œufs.
- Faites dorer l'omelette sur tous les côtés pour obtenir une coloration uniforme.
- Retirez l'Atsuyaki Tamago de la poêle et laissez-le reposer quelques minutes sur une planche à découper.
- Coupez l'omelette en tranches épaisses et servez.
- Bon appetit !
Notes
Bon appétit !
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