Anko : l’incontournable pâte de haricots Azuki
Salut les amis, impossible de lancer une série sur les desserts japonais sans la recette pour réaliser la pâte d’Anko!
Suivez donc cette recette simple pour confectionner la meilleure pâte d’Anko 🙂
Table des matières
Qu’est-ce que la pâte d’Anko (pâte de haricots Azuki) ?
Lorsque l’on pense à la cuisine japonaise, on imagine souvent des sushis, des ramens ou des tempuras.
Cependant, le Japon regorge de merveilleuses douceurs sucrées qui méritent d’être découvertes.
Parmi elles, l’anko occupe une place de choix.
Cette pâte sucrée à base de haricots rouges azuki est un incontournable de la pâtisserie japonaise.
Dans cet article, nous allons explorer ses origines, ses différentes variations et quelques-unes des délicieuses créations dans lesquelles elle est utilisée.
– Cliquez sur l’image ci-dessus pour consulter les guides d’achats essentiels de la cuisine japonaise –
Histoire de l’Anko
Un héritage ancien
L’anko a une longue histoire au Japon.
Ses origines remontent à plus de mille ans, à l’époque de la période Heian (794-1185).
À cette époque, les haricots azuki ont été introduits au Japon en provenance de Chine.
Les Japonais ont rapidement découvert que ces haricots étaient idéaux pour créer une pâte sucrée et délicate.
Une popularité grandissante
Au fil des siècles, elle est devenue de plus en plus populaire au Japon.
Elle était à l’origine consommée principalement par l’aristocratie et les moines bouddhistes en raison de sa valeur nutritive élevée.
Cependant, au fil du temps, elle est devenue accessible à tous et est devenue un ingrédient courant dans de nombreux desserts japonais.
Variétés d’Anko
Tsubuan
Le tsubuan est le type d’anko le plus courant.
Les japonais le fabriquent en faisant cuire les haricots azuki jusqu’à ce qu’ils soient tendres, puis ils les écrasent grossièrement pour obtenir une texture légèrement granuleuse.
Ils utilisent le tsubuan dans une variété de desserts, tels que les Dorayaki (des sortes de pancakes fourrés à l’anko) et les Taiyaki (des pâtisseries en forme de poisson fourrées à l’anko).
Koshian
Le koshian est une version plus lisse et plus fine.
Pour le préparer, les haricots azuki cuits sont passés au tamis pour enlever la peau et obtenir une pâte lisse.
Les japonais utilisent souvent le koshian dans les wagashi, des confiseries traditionnelles japonaises, comme les mochis (des pâtisseries à base de riz gluant) et les yokan (une sorte de gelée sucrée).
Ogura-an
L’ogura-an est une variation de l’anko dans laquelle les haricots azuki sont cuits avec du sucre jusqu’à ce qu’ils deviennent très tendres.
Cette méthode de cuisson confère à l’ogura-an une texture douce et lisse.
Il est souvent utilisé comme garniture pour les crêpes japonaises, les parfaits ou les glaces.
Créations Culinaires à Base d’Anko
Dorayaki
Le dorayaki est un dessert emblématique de la cuisine japonaise.
Il se compose de deux pancakes moelleux fourrés avec une généreuse quantité de pâte.
Le mariage des saveurs sucrées et légèrement salées des pancakes avec la douceur de l’anko en fait une gourmandise irrésistible.
Taiyaki
Le taiyaki est une pâtisserie populaire au Japon, souvent vendue dans les stands de rue.
Pour fabriquer le taiyaki, on verse une pâte à base de farine dans un moule en forme de poisson, puis on y ajoute de l’anko comme garniture.
Les amateurs de taiyaki apprécient sa texture croustillante à l’extérieur et moelleuse à l’intérieur, qui s’associe parfaitement à la douceur de la pâte.
Mochi
Les mochis sont des pâtisseries japonaises traditionnelles à base de riz gluant.
Les japonais garnissent souvent de pâte de haricots Azuki ces délicieuses bouchées.
Les mochis fourrés à l’anko offrent une texture moelleuse et collante qui contraste avec la douceur de la pâte de haricots rouges.
Conclusion
C’est est une véritable gourmandise qui a conquis le cœur des Japonais depuis des siècles.
Sa douceur délicate et sa texture réconfortante en font un ingrédient de choix pour de nombreux desserts japonais.
Que vous succombiez à un Dorayaki, que vous dégustiez un Taiyaki ou que vous savouriez un mochi, elle ajoutera une touche sucrée et délicieuse à votre expérience culinaire.
Alors, la prochaine fois que vous aurez envie de vous faire plaisir avec un dessert japonais, n’hésitez pas à vous laisser tenter par l’anko !
La liste de courses
A venir
La recette
L’Anko : Une douce tentation venue du Japon
Ingrédients
- Ingrédients
- 250 g de haricots rouges azuki
- 250 g de sucre
- 240 ml d'eau
Instructions
- Commencez par laver les haricots rouges azuki à l'eau froide. Ensuite, mettez-les dans une casserole et couvrez-les d'eau. Laissez-les tremper pendant environ 30 minutes.
- Après le trempage, égouttez les haricots et remettez-les dans la casserole. Ajoutez 240 ml d'eau fraîche et portez à ébullition à feu moyen.
- Lorsque l'eau bout, réduisez sur feu doux et laissez mijoter les haricots pendant environ 1 à 1,5 heure, en remuant de temps en temps. Les haricots doivent devenir tendres et se défaire légèrement lorsqu'ils sont écrasés entre les doigts.
- Égouttez les haricots cuits et remettez-les dans la casserole. Ajoutez le sucre et mélangez bien.
- Remettez la casserole sur feu doux et continuez de remuer jusqu'à ce que le sucre soit complètement dissous et que le mélange ait une consistance épaisse et collante. Cela peut prendre environ 20 à 30 minutes.
- Retirez la casserole du feu et laisse la pâte d'anko refroidir à température ambiante.
- Une fois la pâte d'anko refroidie, elle est prête à être utilisée comme garniture pour différents desserts japonais tels que les dorayaki, les mochis ou les taiyakis. Vous pouvez également la conserver au réfrigérateur dans un récipient hermétique jusqu'à une semaine.
Bon appétit !
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